A la Renaissance, quand le français acquiert officiellement le statut de langue nationale, on s’interroge et on se bat pour savoir comment il convient d’écrire les mots.
De tous côtés, les esprits s’échauffent. Les grammairiens exposent leurs systèmes, les lettrés prennent parti, les auteurs cherchent à imposer leurs vues personnelles et les imprimeurs, qui s’intéressent à la bataille, se prêtent à quelques expérimentations.
En 1635, la création de l'Académie française consacre l'effort de codification de l’orthographe. Depuis la première édition du Dictionnaire de l’Académie en 1694, l’orthographe s’est considérablement transformée ; jusqu’au 19e siècle l’écriture normalisée du français s’est établie lentement. Elle fera encore l’objet de rectifications en 1990, suscitant une vague de protestations.

Exposition réalisée par le service du patrimoine écrit du SICD-Université de Toulouse, avec le concours des bibliothèques de l'Université Toulouse Capitole.